Kit de mobilisation

La CGT Éduc’action appelle à faire du 7 mars une journée de grèves massives dans notre secteur qui permettent la fermeture des écoles, établissements et services.

La CGT Éduc’action appelle égaement l’ensemble des personnels à la grève féministe du 8 mars dans le cadre de la journée internationale pour le droit des femmes.

D’ici là, la CGT Éduc’action appelle les personnels à participer à toutes les initiatives locales et à se réunir en heures d’informations syndicales et assemblées générales pour préparer les 7 et 8 mars, débattre des suites et décider de la reconduction jusqu’au retrait.

Communiqué de presse CGT Educ et Intersyndical

Afin de préparer la mobilisation du 7 mars et sa reconduction, vous trouverez sur cette page tous les outils pour organiser la tenue des heures d’informations syndicales dans vos écoles et vos établissements. Il est primordial d’organiser ces temps de discussion pour construire une mobilisation forte pour espérer faire reculer le gouvernement sur son projet de loi. Cette mobilisation doit se concrétiser par une grève généralisée dans tous les secteurs, y compris celui de l’éducation, à partir du 7 mars.

À présent que chacun·e a compris les enjeux des attaques que constituent cette contre-réforme des retraites et les manœuvres gouvernementales pour la justifier, nous devons prendre conscience qu’il faut nous emparer du seul outil constitutionnel à notre disposition pour nous faire entendre : la grève et l’occupation des lieux de travail.

La faible participation des personnels de l’éducation aux manifestations du samedi et pendant les vacances montre que l’argument de la perte de salaire n’est pas le frein principal à la mobilisation. Nous allons devoir faire des choix qui vont nous engager les jours qui viennent.

Le mouvement est à un point crucial : nous pouvons gagner si le rejet de cette loi par la population se concrétise par une grève déterminée qui gène les affaires du patronat. Mais si chacun·e attend que d’autres se mettent en lutte à notre place et que nous n’arrivons pas à durcir le ton, alors ce sera pour Macron le signal pour accélérer la régression sociale.

Le droit de grève

Seuls les enseignants du 1er degré doivent déclarer leur intention de grève. Les autres personnels peuvent se mettre en grève à n’importe quel moment. Tous les personnels sont couverts pour chaque jour par un préavis national déposé par la CGT Educ’action et peuvent se mettre en grève, y compris en dehors des dates nationales.

Les Heures d’Informations Syndicales

Dans le 2nd degré, la demande est à faire auprès de la direction, 7 jours avant la tenue de la réunion. Il est important d’essayer de tenir compte des habitudes de l’établissement en ce qui concerne les horaires et le lieu. En l’absence d’habitude spécifique, choisir un horaire qui permette la participation du plus grand nombre, y compris les personnels administratifs, les AESH et les AED (11h-12h ou 13h-14h par exemple).

S’il n’est pas possible de respecter le délai de 7 jours, il sera peut-être pertinent de provoquer une Assemblée Générale des personnels, hors du temps de service (7h30, pause méridienne, fin de journée….), quitte à déborder sur le temps de service si la participation est massive et si les nécessités l’imposent et si le rapport de force existe.

Il est important de communiquer avant et après la tenue de la réunion : par des affiches en salles des profs et des tracts dans les casiers. Soyez prudent·es avec la messagerie professionnelle, qui ne devrait pas être utilisée dans un cadre syndical, sauf accord (écrit, c’est mieux) de la direction.

Dans un premier temps, l’HIS doit permettre au plus grand nombre de prendre part au mouvement avant d’arriver à l’acte de grève : préparation de tracts, de banderole, de pancartes, opérations de tractages, rédaction d’un communiqué de presse…

Les Assemblées Générales des personnels en grève

Dans l’éducation, nous n’avons pas l’habitude de faire grève sur notre lieu de travail. Pourtant, c’est bien en étant présent·es, que l’on peut parler de nos revendications, de nos conditions de travail, de la suite du mouvement, de l’organisation d’une caisse de grève pour mutualiser l’impact financer de la grève… Cela peut aussi être l’occasion de discuter avec les collègues non grévistes (par choix ? par peur ? par méconnaissance ?), non pas pour les prendre à partie et les culpabiliser, mais pour les gagner à notre cause.

Fiche pratique AG