Il existe une dimension émancipatrice du travail qui devrait participer au bien-être global des travailleurs. Aujourd’hui, ce n’est pas/plus le cas y compris dans l’Education. En effet le dogme de la baisse des dépenses publiques attaque le sens et la qualité de notre travail : effectif des classes, multiplication des tâches périphériques, accumulation des réformes souvent contradictoires, mise en concurrence des projets et des disciplines…
Pourtant l’Education Nationale, comme tout employeur, a des obligations importantes en matière de santé et de sécurité. Elles figurent dans le Code du Travail dans une partie commune au public et au privé : « l’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs » (article L4121-1).
Que faire : attendre que des collègues craquent ?
Il est nécessaire que ces obligations soient connues de tous afin de les faire respecter ! Sortir de la souffrance au travail passe par le pouvoir d’agir. L’action et la formation syndicale peuvent effectivement nous permettre de reconquérir des conditions de travail saines en nous appuyant sur le droit et sur une observation fine des situations de travail rencontrées sur le terrain.
C’est pourquoi le stage propose :
- des outils d’analyses pour identifier les sources de situations de travail pathogènes ;
- les principaux textes de droit sur lesquels s’appuyer.
- une confrontation à des situations concrètes pour construire les démarches les plus efficaces.
- des conseils de méthodologie et des leviers concrets à actionner dès le retour sur le lieu de travail.
Pour participer à ce stage syndical il faut :
- s’inscrire par mail auprès de la CGT Educ’action : et
- En faire la demande au rectorat sous couvert de votre chef d’établissement avant le 26 mars (en suivant le modèle en lien)
Ce stage est ouvert à TOUS LES PERSONNELS syndiqués ou non