Les syndicats Cgt Educ’action, Sud Education et Force Ouvrière de la cité scolaire Vincenot à Louhans saluent la débrouillardise et l’ingéniosité mises en œuvre par la jeunesse lycéenne de l’établissement mercredi 05 mai avec le blocage d’un bâtiment, et ce, pour faire valoir des revendications légitimes.
Le coup d’éclat lycéen trouve son origine dans le mépris institutionnel du ministère Blanquer qui s’obstine à imposer au forceps depuis plusieurs années des ‘réformes’ qui sapent la qualité du service public d’éducation et dégradent les conditions d’étude ; ‘réformes’ dénoncées tant par les personnels que par les élèves.
À cette détérioration des conditions d’étude est venue s’ajouter une gestion calamiteuse de crise sanitaire. Les lycéen·nes ne sont pas dupes : les fermetures brutales et improvisées des établissements scolaires ont révélé que la « continuité pédagogique » tant vantée par le ministre et relayée par le rectorat de Dijon ne fonctionne pas et n’est qu’un leurre de communication,
On le voit les lycéen·nes ont de nombreuses raisons d’être en colère et de se mobiliser pour dénoncer l’injustice qui préside aux décisions du ministère.
Le ministère Blanquer et le rectorat de Dijon portent la responsabilité de la désorganisation actuelle et de l’angoisse des lycéen-ne-s à l’approche des épreuves.
Les syndicats Cgt, Sud et FO soutiennent les lycéens dans leurs actions et dénoncent les tentatives d’intimidations -grossières et ridicules- du représentant rectoral : cela témoigne à la fois du mépris de l’institution ainsi que de la fébrilité du rectorat qui redoute que l’exemple louhannais ne fasse des émules partout dans l’académie…
Cgt Educ’Action, Sud et FO revendiquent avec les lycéens :
- l’annulation du Grand Oral, et de l’oral du Chef d’œuvre,
- l’aménagement des épreuves anticipées de Français et celle de Philosophie,
- l’organisation d’une session de rattrapage.
Ainsi que l’abrogation des ‘réformes Blanquer’ néfastes des lycées et des baccalauréats.