Le jeudi 29 août, vers 14h, notre secrétaire de direction contractuelle, embauchée en renfort au lycée Cassin de Mâcon, apprend de manière abrupte que son poste à temps plein est supprimé. Le rectorat estime en effet qu’un renfort à 50% est suffisant, puisque l’une des secrétaires, qui était à 80 % l’année dernière, revient à 100 %. Cette décision a été annoncée sans préavis, ce qui a été très mal perçu par la secrétaire concernée.
Or, compte tenu de la taille de notre établissement et de la charge de travail des secrétaires, le retour à 100 % d’une collègue ne justifie en rien la suppression d’un renfort à temps plein. L’année dernière, les secrétaires étaient déjà débordées de travail, et la situation ne s’est pas allégée.
Le vendredi 30 août, lors de la pré-rentrée, un représentant syndical de la CGT Éduc’action a pris connaissance de la situation. Il s’est immédiatement mis en contact avec le rectorat pour demander le maintien du poste à temps plein, soulignant que ce renfort était indispensable. Le représentant a dû faire pression en menaçant d’une mobilisation des collègues, affirmant qu’il n’y aurait pas de rentrée au lycée Cassin le lundi 2 septembre si la situation n’était pas résolue et que tout le personnel serait en grève.
Il n’a fallu que quatre heures pour débloquer la situation : le poste à temps plein a finalement été maintenu. Cela assure à notre collègue, qui envisage de passer le concours interne d’assistante de direction, une année de stabilité financière et contribue au bon fonctionnement de notre lycée.