Si il a été réélu, le président ne doit pas prendre comme un blanc–seing la majorité qui lui a été donnée dans les urnes. Au–delà de l’annonce d’un possible report à 65 ans de l’âge du départ à la retraite, il a également présenté l’Éducation comme un « chantier majeur » où il entend amplifier certaines mesures qui ont pourtant déjà démontré leur nocivité. Sous prétexte de liberté (de recruter pour les chef·fes d’établissement, d’enseigner, de choisir pour les élèves), c’est vers une Éducation de plus en plus territorialisée et privatisée, que le président Macron veut nous emmener.
A peine annoncée par le candidat, la promesse d’augmentation pour toutes et tous est déjà relativisée et conditionnée.
Les promesses n’engagent que celles et ceux qui les croient…..
Pour la CGT Éduc’action, ce nouveau quinquennat ne s’annonce pas mieux que le précédent et nul doute que les attaques vont très vite arriver pour les personnels de l’Éducation. Soyons prêts et prêtes à construire la riposte. Par notre détermination, il faudra imposer d’autres choix en matière éducative, exiger des revalorisations salariales, de meilleures conditions de travail et d’études, rappeler notre attachement au collège unique.
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Où va le collège unique ?
Ayant vocation à donner à tou∙tes une scolarité commune obligatoire et gratuite, le collège unique apparu en 1975 avec la réforme Haby, n’a jamais réellement abouti.
Faute d’avoir voulu définir des objectifs clairs pour faire rimer massification et démocratisation, programmer les moyens nécessaires, construire des contenus d’enseignement et de pédagogie, la situation dans les collèges est devenue de plus en plus difficile à gérer.
Aujourd’hui, certain∙es remettent en cause cette idée fondamentale alors qu’il faut, au contraire la relancer et la renforcer. Faisons le point sur les questions à l’ordre du jour et les objectifs à atteindre.
La CGT Éduc’action a un autre projet pour le collège, nous revendiquons :
- Des recrutements massifs pour améliorer les conditions de travail et d’étude ;
- Une augmentation immédiate des salaires : 400 € pour toutes et tous ainsi qu’un rattrapage de la valeur du point d’indice ;
- La fin du tri social organisé ;
- La baisse des effectifs par classe ;
- Une augmentation des DHG ;
- Une réelle formation initiale et continue des enseignant·es ;
- Une vraie école inclusive avec les postes et les moyens ;
- Des moyens pour travailler en groupes ;
- Un vrai statut pour les AESH et les AEd.
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