- Parce que la colère qui s’exprime dans la rue depuis presque un mois contre les inégalités sociales est légitime.
- Parce que la dénonciation de la précarité, des bas salaires, des retraites de misère rejoint les revendications portées depuis des années et que toute personne devrait pouvoir vivre de son travail.
- Parce que derrière le ras-le-bol des hausses de taxes incompréhensibles et injustes, c’est une véritable répartition des richesses créées par le travail qui est réclamée.
- Parce que dans les milieux éloignés des hyper centres-villes, l’exigence exprimée de services publics de proximité qui répondent aux besoins des populations est une évidence.
- Parce qu’en lieu et place de la sélection accrue et des études à deux vitesses, les lycéen·nes et les étudiant·es ont raison de réclamer le droit à l’émancipation pour toutes et tous.
- Parce que la première des violences, celle du patronat et du capital, est sociale avec la destruction du code du travail, la hausse de la CSG, le détricotage de la sécurité sociale.
La CGT Educ’Action appelle à la mobilisation et à la grève ce vendredi 14 décembre
- A Dijon : Rassemblement à 14h à la Bourse du travail
- A Montbard : Rassemblement à 15h place Gambetta
- A Chalon sur Saône : rassemblement en zone nord le matin, convergence avec la manifestation des lycéens en début d’après-midi.
- A Gueugnon : rassemblement à 10h, Place des Forges
- A Mâcon : rassemblement à 13h30, rue de Paris.
Communiqué de l’intersyndicale Côte d’Or
Communiqué de l’intersyndicale Saône et Loire
Contractuel.les, AESH, AED, travailleurs précaires de l’éducation, le 14 décembre, C’est le moment de porter nos revendications
Pour les personnels de l’éducation aussi, la pauvreté existe. Aed et Aesh, majoritairement payés 600-700€ en sont un exemple. Plus largement, l’ensemble des contractuel·les, pourtant indispensables au fonctionnement du service public d’éducation, enchaînent les contrats précaires, sont payé·es une misère et bouclent très difficilement leurs fins de mois.
Aesh comme Aed n’ont aucune perspective d’accéder au statut de fonctionnaire
et les autres contractuel·les voient cette possibilité se réduire encore avec la fin
des concours Sauvadet et les réductions de l’emploi public. Notre précarité fragilise le service public et réduit nos faibles droits face à l’employeur. Elle nous met en concurrence, nous isole…
À présent, avec CAP 2022, le gouvernement entend encore réduire l’emploi public et développer la contractualisation, aggravant la précarité de tou·tes. Il faut mettre fin à la précarité et sortir de ce système qui détruit les services publics.. Il faut mettre fin à la précarité et sortir de ce système qui détruit les services public.
En rejoignant la mobilisation, c’est le moment d’exiger :
- l’augmentation immédiate des salaires. Pas un salaire en dessous de 1800€;
- la titularisation des précaires de l’éducation sans condition de concours, de nationalité et de diplôme, avec l’arrêt du recrutement de nouveaux précaires ;
- la création d’un statut de fonctionnaire pour les AESH et les métiers nouveaux ;
- le retrait des réformes Blanquer (ParcourSup, Voie professionnelle, Bac et lycée général) ;
- la création des postes à la hauteur des besoins d’une amélioration du service public d’éducation ;
- l’abandon de CAP 2022 qui menace l’emploi et les services publics et entend développer le recours aux emplois précaires.