«

»

Déc 10 2018

Imprimer ce Article

14 décembre : Il y a urgence pour exiger une autre école !

  • Parce que la colère qui s’exprime dans la rue depuis presque un mois contre les inégalités sociales est  légitime.
  • Parce  que  la  dénonciation  de  la  précarité,  des  bas  salaires,  des  retraites  de  misère  rejoint  les   revendications portées depuis des années et que toute personne devrait pouvoir vivre de son travail.
  • Parce que derrière le ras-le-bol des hausses de taxes incompréhensibles et injustes, c’est une véritable  répartition des richesses créées par le travail qui est réclamée.
  • Parce que dans les milieux éloignés des hyper centres-villes, l’exigence exprimée de services publics  de proximité qui répondent aux besoins des populations est une évidence.
  • Parce  qu’en  lieu  et  place  de  la  sélection  accrue  et  des  études  à  deux  vitesses,  les  lycéen·nes  et  les   étudiant·es ont raison de réclamer le droit à l’émancipation pour toutes et tous.
  • Parce que la première des violences, celle du patronat et du capital, est sociale avec la destruction du  code du travail, la hausse de la CSG, le détricotage de la sécurité sociale.

La CGT Educ’Action appelle à la mobilisation et à la grève ce vendredi 14 décembre

  • A Dijon : Rassemblement à 14h à la Bourse du travail
  • A Montbard : Rassemblement à 15h place Gambetta
  • A Chalon sur Saône : rassemblement en zone nord le matin, convergence avec la manifestation des lycéens en début d’après-midi.
  • A Gueugnon : rassemblement à 10h, Place des Forges
  • A Mâcon : rassemblement à 13h30, rue de Paris.

Tract CGT Educ’action

Communiqué de l’intersyndicale Côte d’Or

Communiqué de l’intersyndicale Saône et Loire

Contractuel.les, AESH, AED, travailleurs précaires de l’éducation, le 14 décembre, C’est le moment de porter nos revendications

Pour les personnels de l’éducation aussi, la pauvreté existe. Aed et Aesh, majoritairement payés 600-700€ en sont un exemple. Plus largement, l’ensemble des contractuel·les, pourtant indispensables au fonctionnement du service public d’éducation, enchaînent les contrats précaires, sont payé·es une misère et bouclent très difficilement leurs fins de mois.

Aesh comme Aed n’ont aucune perspective d’accéder au statut de fonctionnaire
et les autres contractuel·les voient cette possibilité se réduire encore avec la fin
des concours Sauvadet et les réductions de l’emploi public. Notre précarité fragilise le service public et réduit nos faibles droits face à l’employeur. Elle nous met en concurrence, nous isole…

À présent, avec CAP 2022, le gouvernement entend encore réduire l’emploi public et développer la contractualisation, aggravant la précarité de tou·tes. Il faut mettre fin à la précarité et sortir de ce système qui détruit les services publics.. Il faut mettre fin à la précarité et sortir de ce système qui détruit les services public.

En rejoignant la mobilisation, c’est le moment d’exiger :

  • l’augmentation immédiate des salaires. Pas un salaire en dessous de 1800€;
  • la titularisation des précaires de l’éducation sans condition de concours, de nationalité et de diplôme, avec l’arrêt du recrutement de nouveaux précaires ;
  • la création d’un statut de fonctionnaire pour les AESH et les métiers nouveaux ;
  • le retrait des réformes Blanquer (ParcourSup, Voie professionnelle, Bac et lycée général) ;
  • la création des postes à la hauteur des besoins d’une amélioration du service public d’éducation ;
  • l’abandon de CAP 2022 qui menace l’emploi et les services publics et entend développer le recours aux emplois précaires.

Lien Permanent pour cet article : https://www.cgteducdijon.org/14-decembre-il-y-a-urgence-pour-exiger-une-autre-ecole/